Il y a environ 10 000 ans, les premières cultures de blé ont vu le jour dans les régions aujourd’hui connues sous le nom d’Irak et de Syrie, situées dans le Croissant fertile.
Quant au maïs, sa culture a débuté il y a environ 9 000 ans dans le sud-ouest du Mexique, tandis que le riz a commencé à être cultivé il y a environ 7 000 ans dans le nord de l’Inde.
Ces trois céréales – blé, maïs, et riz – sont aujourd’hui les plus consommées dans le monde, avec une consommation annuelle totale dépassant les deux milliards de tonnes. Cependant, ces mêmes céréales sont également les principales sources d’allergies alimentaires de type IgG dans différentes régions du monde : le blé en Europe, le maïs en Amérique, et le riz en Asie. Nos ancêtres du paléolithique, eux, ne consommaient ces céréales qu’en très petites quantités, et même celles-ci étaient des variétés plus primitives, avec beaucoup moins de chromosomes que les versions modernes.
Par exemple, l’égilope, ancêtre du blé, contient 14 chromosomes, contre 42 pour le blé actuel. Le téosinte, ancêtre du maïs, avait un épi de seulement 3 cm, bien loin des épis de 45 cm que l’on peut voir aujourd’hui. Il est donc évident que les différences ne sont pas seulement quantitatives, mais également qualitatives.
La transition de l’ère paléolithique à l’ère néolithique, qui s’est produite il y a environ 9 000 ans avant J.-C., correspond à l’époque où les premières cultures de blé ont commencé. Cette période marque également un changement majeur dans le mode de vie, avec l’agriculture et l’élevage remplaçant progressivement la chasse, la pêche et la cueillette. Les sociétés de chasseurs-cueilleurs se sont sédentarisées.
Cette transition est également significative en raison de l’apparition de nombreuses nouvelles maladies, d’abord infectieuses, puis dégénératives.
En revanche, le régime paléolithique, basé sur les pratiques alimentaires de l’époque, exclut non seulement les céréales, mais aussi les produits laitiers. En effet, il semble improbable que les chasseurs-cueilleurs aient pu traire des animaux sauvages, ce qui explique pourquoi les produits laitiers, aujourd’hui source majeure d’allergies et d’intolérances, n’étaient pas consommés.
Il est également important de noter que les chasseurs-cueilleurs ne consommaient pas toujours les œufs d’une même espèce d’oiseau et respectaient la saisonnalité des aliments.
Cette rotation alimentaire, en fonction des saisons et des ressources disponibles, permettait un équilibre naturel dans leur régime.
Ainsi, pensez "Produits de Saison" !
De nombreuses personnes témoignent d’une amélioration de leur bien-être après avoir temporairement éliminé les céréales et les produits laitiers de leur alimentation. Il est également conseillé de limiter la consommation de fructose en privilégiant les fruits moins sucrés et en augmentant la consommation de légumes.
Pourquoi ne pas essayer vous-mêmes et observer les éventuels bénéfices ?
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